Qu'est-ce que cela modifie sur mes droits et mes démarches vis-à-vis de ma CPAM ? Est-ce que je peux continuer à travailler ? Quels sont mes droits et mes démarches auprès du service invalidité ? Est-ce que je dois mettre à jour ma carte vitale ? Est-ce que je dois prendre une mutuelle ?

Qu’est-ce que cela modifie sur mes droits et mes démarches vis-à-vis de ma CPAM ?

  • Pour la pathologie en lien avec votre invalidité : vous n’avez plus besoin de fournir un avis d’arrêt de travail à votre CPAM
  • Par contre, pour tout autre motif médical, pensez bien à envoyer votre avis d’arrêt de travail à votre CPAM (uniquement si vous êtes en activité ou si vous êtes indemnisé par Pôle Emploi)
  • Vous n’avez plus d’horaires de présence au domicile à respecter
  • Vous n’aurez plus besoin de demander à votre CPAM une autorisation de sortir du département
  • Vos ayants-droits continuent à être couverts aux tarifs habituels de remboursement

Est-ce que je peux continuer à travailler ?

Quelle que soit votre catégorie, vous pouvez continuer à travailler.

Le médecin conseil vous a classé dans une catégorie en fonction de critères médicaux, professionnels et sociaux mais c’est le médecin du travail qui peut vous déclarer apte ou inapte au travail.

Quels sont mes droits et mes démarches auprès du service invalidité ?

Vous devez déclarer vos ressources et vos changements de situations, afin d’éviter les ruptures de paiements.

Est-ce que je dois mettre à jour ma carte vitale ?

Dès votre passage en invalidité, vous devez mettre à jour votre carte Vitale pour pouvoir bénéficier de la prise en charge à 100 %, sur la base des tarifs de la Sécurité sociale, de tous vos frais médicaux (consultations, examens, radios, …).

Attention, ne sont pas pris en charge à 100 % : l’homéopathie, les vignettes bleues, les participations forfaitaires, le forfait journalier en cas d’hospitalisation et les dépassements d’honoraires.

Est-ce que je dois prendre une mutuelle ?

La plupart de vos frais médicaux (consultations, examens, radios, …) sont pris en charge à 100 %, sur la base des tarifs de la Sécurité sociale sauf l’homéopathie, les vignettes bleues, les participations forfaitaires le forfait journalier en cas d’hospitalisation et les dépassements d’honoraires.

Il est donc conseillé de prendre une mutuelle pour couvrir ces frais supplémentaires.

Selon vos ressources, vous pouvez bénéficier de la Complémentaire santé solidaire. 

Pour savoir si vous y avez droit, rendez-vous sur ameli.fr : simulateur de droits

Visuel du simulateur de droit d'ameli.fr © Ameli