ASCA, entreprise spécialisée dans la fabrication de châssis de remorques poids lourds et d’assemblage de carrosseries, a mis en œuvre une action de prévention au sein de ses ateliers de carrosserie afin d’améliorer la qualité de l’air par l’installation d’un système de captage des fumées de soudage à la source.
Liliane Ducreux, PDG ASCA
« Nous sommes carrossiers constructeurs. On conçoit, on vend et on fabrique des véhicules destinés au transport, des semi-remorques, des remorques destinées au transport du porte-conteneurs. On est environ 90 personnes. Notre métier nécessite l’emploi de pas mal de soudeurs, donc on a travaillé pour capter les fumées de soudure de façon à protéger les salariés des nuisances de ces fumées de soudure ».
Christophe Leclercq, responsable QSE ASCA
« A l’époque, nous utilisions des bombes anti-grattons qui généraient énormément de fumées, donc ça on l’a banni, on a pris la décision de capter les fumées de soudure à la source ».
« Intégration de l’aspiration dans les torches aspirantes »
« Je pense que la Cramif a fait le nécessaire. Déjà, par le cahier des charges qui a été établi ensemble pour pouvoir mettre au point ce qu’on a obtenu aujourd’hui ».
Thomas Bonzo, contrôleur de sécurité Cramif - Centre de Mesures et Contrôles Physiques
« La Cramif a accompagné l’entreprise dans sa démarche donc de suppression des émissions de fumées de soudage, réduction des émissions de captage, de protection des salariés ».
« Réseau haute dépression »
Thomas Brune chargé d’affaires GED SAS ETS ADREM
« Asca on a proposé une solution en fait de faire un réseau fermé d’aspiration avec une centrale unique haute dépression qui va être reliée à des torches aspirantes sur chacun des postes à soudure ».
Liliane Ducreux, PDG ASCA
« Ça était un travail de longue haleine parce qu’il a fallu trouver qu’est-ce qu’il fallait faire, la technique pour le faire, parce que nous avons des ponts roulants et, de ce fait, la captation à cause des ponts était rendue difficile ».
Thomas Brune chargé d’affaires GED SAS ETS ADREM
« Ça était une recherche qui a duré près de trois ans, donc, ça se valide. Il a fallu prendre vraiment le process de A à Z, définir la puissance de la centrale, le type de filtre, le type de filtration, la longueur des torches, la longueur des gaines entre l’épicage et le confort de l’opérateur ».
Cyril Velly, responsable de production ASCA
« La formation avait pour but de présenter les nouveaux postes à souder, d’expliquer la maintenance du poste et puis, les enjeux qu’il pouvait y avoir. Un manuel a été fait justement pour aider les opérateurs à s’habituer à ces changements là et leur expliquer ce fonctionnement ».
Mohamed Zamoun, chaudronnier carrossier ASCA
« Avant, il n’y avait pas d’aspiration donc, là, ça apporte un plus ; on respire beaucoup moins de fumées ».
Pascal Verdier, responsable de la zone débit ASCA
« Depuis qu’il y a les nouvelles aspirations, on se mouche beaucoup moins noir, je dis « on » parce que tous mes camarades c’est la même chose, et, malgré le fait que nous, on s’en sert pas de l’inspiration, on bénéficie aussi de cet effet-là ».
Christophe Leclercq, responsable QSE ASCA
« Le soir, quand ils avaient fini leur journée, ils avaient la gorge qui les grattait. Aujourd’hui, il y a un ressenti qui, même pour nous qui passions dans l’atelier, on pouvait pas rester à bavarder pendant une demi-heure dans l’atelier, rien qu’à respirer les fumées, c’était une horreur. On capte aujourd’hui environ, suivant les positions de soudure, 70 à 80 % des fumées. Donc, le reste, ça part dans l’atmosphère donc, pour ça, il y a le port du masque au moins pour les soudeurs ».
Mohamed Zamoun, chaudronnier carrossier ASCA
« Avec le masque, c’est beaucoup mieux encore. Il y a l’aspiration, plus le masque. Là, le masque on respire vraiment de l’air pur, ça filtre l’air ».
« Protection de la fosse de visite des véhicules »
Liliane Ducreux, PDG ASCA
« La conclusion, c’est la réussite du projet. Quand on voit ce qui est récupéré dans les cuves en poussières,
« Echantillon de poussières aspirées »
on se dit que tout ça ce n’est plus dans les ateliers, donc c’est vraiment une hygiène de vie. Sur le plan de l’entreprise, productivité etc. Ça n’a pas réellement de retour mais c’est vraiment dans le cadre des conditions de travail pour les salariés, dans le cadre de la prévention ».
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