L’entreprise EIFFAGE a été récompensée pour son action exemplaire de mutualisation d’équipement visant à réduire l’exposition aux chutes, aux risques de TMS et à améliorer les conditions de travail.

Louis de Tinteniac, ingénieur chargé d’opérations au Conseil départemental du Val-de-Marne :

" Le département du Val-de-Marne veille, dès la préparation des marchés, à mutualiser les moyens de levage et des accès sur les chantiers ".

Thomas Glineur, directeur EIFFAGE :

" Le bassin dit de la « Bonne-Eau » représente une capacité de 30 000 mètres cube, a nécessité un terrassement en taupe à moins 27 mètres de profondeur ".

Louis de Tinteniac, au Conseil départemental du Val-de-Marne :

" Le département du Val-de-Marne, au travers de sa direction des services de l’environnement et de l’assainissement, est notamment mobilisé sur deux problématiques chantier : sécuriser les circulations et des livraisons à pied-d’œuvre et mutualiser des accès en hauteur sûrs et ergonomiques. Pour le bassin de la « Bonne-Eau », nous avons choisi dès la phase conception d’intégrer la mise en place de moyens de levage mutualisés et la mise en place d’un ascenseur de chantier. Ces équipements sont mis à la disposition de l’ensemble des intervenants du chantier. Ils permettent de réduire les risques d’accident et d’améliorer les conditions de travail en limitant le port des charges et en diminuant la fatigue des ouvriers".

Thomas Glineur, directeur EIFFAGE :

" Pour la réalisation de ce bassin, nous l’avons confié à Serge Batista – directeur de travaux qui a été assisté par un conducteur de travaux, un chef de chantier et une vingtaine de salariés Eiffage ".

Serge Batista, directeur de travaux EIFFAGE :

" Lors de la préparation de chantier, on a créé l’enveloppe du bassin en paroi moulée, ensuite les barrettes, ensuite on a coulé la couverture. Sur cette couverture, on a laissé deux trémies, une trémie servant à la ventilation et à la descente du personnel et une trémie pour l’excavation et la descente des matériaux et du matériel avec le pont roulant. Après plusieurs réunions avec la Cramif, on a trouvé une solution. Comme on devait s’arrêter à une phase intermédiaire à 10 mètres, on a décidé de poser l’ascenseur en descendant. On a mis en place une ventilation mécanique accouplée avec une balise de détection de manque d’oxygène et de détection de gaz pour alerter le personnel en cas de danger. On a aussi privilégié à l’intérieur du bassin les engins électriques ou les engins équipés de filtres à particules. Les manutentions de matériaux et de matériels étaient effectuées par un pont roulant qu’on a mis en place et qui était mutualisé pour toutes les entreprises intervenant sur le chantier ".

Vincent Dos Santos, assistant conducteur de travaux SPIE BATIGNOLLES :

" Donc sur ce chantier nous sommes sous-traitants d’Eiffage génie civil-réseaux pour la coordination du GC et des équipementiers. Nous avons des équipes en moyenne de 7 personnes sur le chantier. Il faut savoir que le bassin fait 26 mètres de profondeur donc imaginez nos compagnons, notre force de travail, descendre 10 étages et les remonter à minima de 4 fois par jour pour les compagnons et plus du double pour le chef de chantier, c’est une grande contrainte qu’il fallait prendre en compte lors de la préparation du chantier. Donc une première étape : nous sommes descendus à 10 mètres sous la dalle de couverture et nous avons pu préparer l’arrivée du lift en réalisant une ossature métallique qui pouvait supporter du coup l’ascenseur de chantier et l’escalier de chantier. Une fois le local enterré réalisé, les terrassements ont repris et donc nous avons suivi le terrassement avec notre escalier de chantier jusqu’à 3 mètres au-dessus du radier. A ce moment-là, nous avons donc démonté notre plateforme métallique, remontée plus bas et l’ascensoriste est revenu pour reposer son ascenseur, du coup du radier jusqu’à la dalle de couverture. Les grands avantages de cet ascenseur c’est pour nos compagnons, ça leur évite de descendre 10 étages à pied tous les jours plusieurs fois, tout ça sans trop se fatiguer ".

Manuel Fontes, chef de chantier EIFFAGE :

" Oui installer sur le chantier un ascenseur comme ça a profité beaucoup de choses pour moi et pour mon collègue aussi. Sinon le problème de l’escalier, tout le monde descendait 5-6 fois par jour. Prendre l’escalier, c’est fatigant. L’ascenseur, c’est le top qu’on a mis sur le chantier ici ".

Thomas Glineur, directeur EIFFAGE :

" La mise en place de l’ascenseur et du pont roulant, qui était une exigence à la base du Conseil départemental, nous a semblé au fur et à mesure du chantier un avantage évident pour la réalisation de ce chantier. Ces équipements qui ont été mis en œuvre sur le chantier participent bien évidemment à la prévention et à la sécurité des ouvriers sur le chantier. Il est évident qu’à l’avenir Eiffage réfléchira pour la mise en œuvre à nouveau de ces équipements lors des terrassements à grande profondeur ".

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