PFD a été ciblé par le programme national Risques Chimiques Pros en lien avec le formaldéhyde, substance utilisée par les thanatopracteurs. L’entreprise a été l’une des premières en Île-de-France a bénéficier d’un dispositif d’aspiration permettant le captage des vapeurs de formaldhéhyde.

Ludovic Hainoz – Contrôleur de sécurité - Cramif

Au départ, c'est une demande de l'inspection du travail, qui se sont penchées sur le sujet des thanatopracteurs et puis qui nous ont associés à la démarche en fait pour avoir des idées techniques pour limiter l’exposition lors des soins de thanatopraxie. Ils utilisent un produit qui est donc CMR, (cancérogène, mutagène et reprotoxique). Donc l'idée c’est vraiment de limiter l’exposition au plus bas techniquement possible. Donc c'est de mettre en place des solutions qui permettent d'extraire le polluant avant qu'il rentre dans les voies respiratoires. En fait dans ce secteur-là et notamment dans les salles techniques, tout ce qui est demandé au niveau réglementaire, c'est une ventilation générale.

Arnaud Lejeune – Gérant - PFD

Ce qu'il faut savoir, c'est que nos établissements aujourd’hui respectent le code des collectivités territoriales. Et on s'est aperçu, et ce qui nous a été signalé effectivement par l'inspection du travail, c'est qu'il y avait un risque toxique, le formol est passé risque toxique chimique. Donc il a fallu apporter une solution différente afin de les protéger.

Guillaume Kabache – Thanatopracteur

Les risques sont les infections, ce que l'on respire, le formol, les produits dangereux, tout ce qui est risque de contamination, les effluves de formol quand on injecte un corps et qu'on récupère tous les liquides physiologiques de la personne.

Ludovic Hainoz – Contrôleur de sécurité - Cramif

Dans un premier temps, on vient voir, on fait un état des lieux, en fait, de ce qui existe dans l’entreprise en terme de moyens de prévention. Donc, on fait le tour des locaux, on regarde avec eux ce qui est mis en place. Ensuite, on préconise ce que nous on mettra en place pour améliorer et limiter cette exposition. Et puis ensuite, à la fin, on vient vérifier qu'on a des dispositifs qui fonctionnent correctement et qui sont efficaces.

Arnaud Lejeune – Gérant PFD

Il a fallu mettre un nouveau système de protection, mais avec des locaux existants.
Donc c'est là où on a eu besoin vraiment, du support technique de la Cramif et de ses ingénieurs conseils, ainsi que du chef d’entreprise pour développer un nouveau système qui s'adapte à chacun de ces locaux, puisque chaque local va être différent, dont chaque système va être différent.
D'un point de vue financier, la Cramif nous a énormément soutenus et a aussi été influent au niveau des fabricants.

Guillaume Kabache – Thanatopracteur

On a des afflux d'air et puis ça aspire tout. Donc on a moins d’émanations, on respire très peu de formol. Le top, c'est d'avoir le dosseret aspirant, c'est à dire que ça aspire toutes les effluves de produits, de formol, l'odeur du défunt.

Ludovic Hainoz – Contrôleur de sécurité - Cramif

On a rajouté un point d'éclairage pour le thanatopracteur pour qu'il puisse avoir un confort visuel par rapport au travail effectué, puisqu'il a besoin d'avoir un teint correct au niveau de la personne décédée.

Arnaud Lejeune – Gérant - PFD

Donc, concernant les travaux de marbrerie, avec la Camif, on a cherché à mettre en place la réduction des TMS et donc à savoir le véhiculage des terres et la manipulation de charges lourdes par un engin adapté pouvant se déplacer dans des cimetières qui sont des zones quand même relativement exigües, difficiles d’accès et souvent sur des terrains non stabilisés.

Romain Lacoste – Marbrier - PFD

Là où j'étais avant, c'était du matériel vieillissant, pas toujours entretenu, c'est-à-dire qu'on avait le choix, mais il fallait beaucoup bricoler par nous-même. On était trop nombreux par rapport au matériel disponible, donc on devait s’arranger pour se le partager, etc. On était régulièrement en surcharge dans les véhicules. On n'avait pas tout à notre disposition.
Une journée de Sherpa, c’est pas une journée de brouette, concrètement, et on bosse beaucoup plus proprement aussi avec le Sherpa, on en met moins à côté, les godets sont plus larges, donc il y a moins à se baisser, moins à balayer et il y a un gain de temps aussi.

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